
Ces derniers jours plusieurs événements internationaux sont venus remettre en cause les droits et libertés des femmes.
La semaine dernière nous apprenions que la Cour suprême des Etats-Unis projetait d’annuler l’arrêt légalisant le droit d’Interruption Volontaire de Grossesse, près d’un demi-siècle après sa promulgation. Il s’agit là d’une véritable régression sociale de la première puissance mondiale. Comme je l’ai évoqué le 19 janvier dernier à la tribune du Sénat, l’avortement est un droit fondamental pour les femmes et personne ne doit le remettre en cause.
De l’autre côté de la planète, samedi dernier, les talibans ont ordonné par voie de décret, l’obligation pour les femmes afghanes de porter la burqa lors des sorties en public. Depuis leur arrivée au pouvoir, il y a 9 mois désormais, les talibans n’ont cessé de restreindre les droits et libertés des femmes. Elles ne peuvent plus accéder aux postes de la fonction publique, ne peuvent plus voyager seules, et n’ont même plus l’accès à l’éducation.
Au Sénat, la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, présidée par Annick BILLON, reste vigilante sur ses sujets. Totalement mobilisé, je suis fier de pouvoir participer aux travaux de cette délégation depuis le début de ma mandature sénatoriale.
C’est dit !
