Bruno BELIN, Sénateur de la Vienne a souhaité réaffirmer son soutien à l’école en milieu rural lors des Questions d’Actualité au Gouvernement, ce mercredi.
Le Sénateur BELIN a voulu se faire porte-parole des territoires ruraux et particulièrement de Buxeuil, Blanzay – Champniers, Chenevelles – Monthoiron, Cherves – Cuhon – Vouzailles, Mirebeau, Montmorillon, Neuville-de-Poitou, Paizay-le-Sec, Pleumartin, Pouillé – Tercé.
Bruno BELIN : Il était une fois un ministre de l’Éducation Nationale qui, devant le Sénat, le 21 janvier 2021, déclara : « Aucune classe, aucune école ne sera fermée sans l’accord du Maire. »
Face aux trop nombreuses charrettes de fermetures de classes que nous constatons dans nos communes, nous nous disons que le ministre de l’Education Nationale a bien changé.
La situation, elle, n’a pas changé. Nous avons dans ces écoles ; les élèves de la génération autotests qui vont terminer leur troisième année scolaire dans une situation de grande souffrance psychologique, voire pour certains en plein décrochage.
Monsieur le Ministre, quelle est la stratégie du Gouvernement en matière de carte scolaire, notamment en milieu rural ?
Sarah EL HAÏRY, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l’Engagement a confirmé qu’aucune classe ne fermerait sans l’accord des Maires et que le travail de la carte scolaire se faisait en concertation avec les élus locaux grâce «un dialogue absolument intense et essentiel».
Lors de sa réplique le Sénateur BELIN a alerté la Ministre : Les élus ruraux ont le sentiment que l’Etat ferait tout pour que la France des campagnes aille de mal en pis : Carburant hors de prix, construction et PLU interdits, commune sans trésorerie, territoire sans téléphonie, médecins partis et maintenant carte scolaire sans stratégie.
C’est une faute et une erreur. C’est une faute parce que le ministre de l’Education Nationale ne tient pas son engagement d’écouter les élus.
C’est une erreur parce que la France des campagnes, la France rurale, est en train de se reconstruire grâce à ses élus, en tenant d’une main la fibre, en tenant de l’autre pour inventer des services, en essayant de sauver des commerces.
La modernité, c’est la ruralité. L’espoir, c’est l’espace.
Alors il est encore temps de sauver et de revenir sur cette décision en donnant des instructions pour faire cesser la casse des classes et sacraliser la ruralité.
