
Ce dimanche après-midi, en visioconférence avec une française résidant à Ouagadougou, nous avons pu faire un point avec plusieurs élus de Cités Unies France sur la situation au Burkina Faso suite à la prise de pouvoir le week-end dernier par les militaires.
Le constat partagé est clair :
– Le régime sortant était à bout de souffle
– La population est soulagée et en soutien
– Aucune exaction relevée à ce jour
– La presse fonctionne
– Espoir dans la population, même si celle-ci est déjà éprouvée face aux nombreux déplacements en raison des territoires perdus
– « Pas de plan B » pour l’avenir immédiat du pays
– Un leader francophile (il a fait ses études en France)
– La coopération doit être maintenue car elle permet des services essentiels à la population
Les groupes France-Burkina (CUF et Sénat) restent bien évidemment attentifs à l’évolution de la situation et un point sera fait au sein du groupe d’Amitié prochainement. Cette semaine, j’interviendrai de nouveau à la tribune du Sénat. Cette fois-ci dans le cadre du débat relatif à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le constat est effarant. J’apporterai, jeudi après-midi, plusieurs propositions avec pour objectifs : Zéro tolérance dans les violences et une place réaffirmée dans la société.
C’est dit !
