
Ce lundi, je poursuis mon deuxième Tour de la Vienne en 86 jours, dont la quatrième semaine commence.
Je peux d’ores et déjà faire 4 constats :
– Les Maires, élus au printemps 2020, commencent tout juste à lancer leurs projets de mandature : Comme nous l’avions ressenti lors des cérémonies des vœux en janvier, après trois ans de gestion de crise, à l’heure où sonne leur mi-mandat, ils commencent enfin à pouvoir mettre en place leurs actions de mandat.
– L’épuisement des élus : A l’isolement et la charge de travail considérable des trois dernières années, s’ajoutent les attaques de la fonction d’élus de plus en plus fréquentes. Selon l’Association des Maires de France, 4 000 élus ont été démissionnaires depuis 2020.
– Le besoin de formaliser le statut de l’élu : Ce découragement marquant doit nous faire réfléchir à l’attractivité mais aussi au cadre et à la protection que nous souhaitons apporter aux élus. Cette fonction apparentée à du bénévolat pour beaucoup d’entre eux, devrait être mieux considérée.
– La volonté de porter des projets : Cette volonté est trop souvent contrainte par les charges qui viennent asphyxier les budgets des communes. Il faut pouvoir permettre aux élus de porter de nouveaux projets, et donc pour ce faire, de se projeter.
L’attractivité de la fonction en dépend !
De nombreuses solutions sont possibles : Augmenter les moyens alloués aux collectivités, compenser à la juste valeur leurs pertes de ressources, actualiser les subventions, permettre l’investissement malgré un autofinancement inférieur à 20%.
Les élus sont la cheville ouvrière de nos institutions. Respectons-les. Accordons-leur les moyens nécessaires pour réaliser ceux pour quoi ils ont été élus.
C’est dit !
