
A l’occasion de la visite de Pap NDIAYE, Ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, vendredi dernier au collège Joséphine BAKER de Vouneuil-sous-Biard, je lui ai fait part de ma mobilisation certaine dans les semaines à venir pour éviter un maximum de fermetures de classes notamment en milieu rural ayant pour seul argument la baisse du nombre d’élèves.
D’autres critères doivent être pris en compte :
– le potentiel fiscal ou financier moyen des familles et des communes ;
– le pourcentage de logements sociaux ;
– la densité de population (qui impacte le temps de transport des enfants).
Je demande qu’un plan sur 3 ans soit établi. Cette vision est possible.
Grâce à la direction de l’enfance et de la famille du Conseil Départemental nous connaissons les naissances de 2021, 2022 et même 2023 (par la délivrance des carnets de maternité). Une prévision des rentrées 2024, 2025 et 2026 est donc possible. Ce plan sur 3 ans doit également tenir compte des projets des communes notamment en matière de logements et de développement.
Je veillerai au respect du protocole ruralité que j’avais initié et cosigné en qualité de Président du Conseil Départemental avec l’État, les autorités académiques et l’Association des Maires de la Vienne.
Suite à cette visite, je rencontre de nouveau le Ministre, ce jeudi 2 février après-midi, pour un point précis sur la prochaine carte scolaire de la Vienne. Les élus concernés par les projets de fermeture de classes peuvent m’adresser, d’ici-là, les arguments pour maintenir les moyens en place que je ne manquerai pas de défendre.
Fermer des classes en milieu rural viendrait une nouvelle fois intensifier la fragilité de certains territoires. Nous avons obligation de les préserver.
C’est dit !
