
Suite à la publication du billet « A contresens » de B.Bize le 3 février, je tenais à rectifier :
Le récit de l’Histoire n’est pas toujours l’Histoire.
Mercredi soir le Sénat a adopté un amendement de Philippe BAS (LR) que je n’ai pas voté car il se voulait être un pare feu à la demande d’inscrire l’IVG dans la Constitution.
L’IVG n’est pas menacée en France.
On a importé des Etats-Unis, un débat qui n’a pas de raison d’être ici.
La Constitution n’a pas vocation à être un catalogue infini de droits.
La Constitution est faite pour organiser la vie démocratique du pays. Il ne faut pas se tromper de débat !
L’amendement de Philippe BAS, mercredi soir, parle de « liberté » de l’IVG. Nous n’en sommes plus là. Celle-ci existe depuis 1975. Elle est même garantie par une jurisprudence du Conseil constitutionnel.
Le groupe majoritaire au Sénat ne souhaitait pas esquiver la demande de constitutionnalisation du droit à l’IVG par le biais de cet amendement.
Membre de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes depuis mon entrée au Sénat, élu en charge de toutes les politiques sociales pendant onze ans au Conseil Départemental de la Vienne (2004 – 2015), j’ai systématiquement, comme chacun sait, fait mienne la cause des femmes.
C’est dit !
