
Le Sénat est appelé à voter cette semaine le projet de loi adopté à l’Assemblée Nationale dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. Ce nouveau texte « renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire » cherche avant tout à persuader les 5 millions de non vaccinés, à le faire. En effet, En se protégeant eux même, ils protègent leur entourage. Il est incontestable que le virus a perdu de sa virulence en évoluant de sa forme « delta » à sa forme « omnicron », même si celui-ci est devenu sans doute plus contagieux. Les défenses immunitaires des personnes vaccinées combattent mieux l’attaque virale. Les non-vaccinés restent, de très loin, les plus exposés et occupent très majoritairement les lits d’hospitalisation et de réanimation. Il est possible que le virus évolue encore. Si la vaccination permet d’en diminuer sa virulence à chaque adaptation, ce sera bon signe dans le combat contre la pandémie. La charge de travail dans les hôpitaux contraint les équipes médicales à déprogrammer de multiple opérations de toute nature. Ce fait a la lourde conséquence pour de très nombreux patients. Ils doivent attendre des soins parfois urgents avec une perte immédiate de chances de guérison. Pour ces raisons dont je fais le constat chaque jour, je voterai le texte proposé et serai attentif aux amendements que le Sénat apportera au débat mardi et mercredi. C’est dit ! |
