
Le 12 décembre prochain, les électrices et électeurs de la Nouvelle-Calédonie décideront de leur avenir à l’occasion du 3e référendum, issu du protocole des accords de Matignon de mai 1988. Rester au sein de la République Française ou devenir citoyen de la Kanaky Indépendante, tel est le choix définitif du 12 décembre. Mais, au-delà, les enjeux sont nombreux et très forts : La présence de la France dans le Pacifique L’abandon d’un territoire doté d’une économie forte en valeur ajoutée comme le tourisme, les mines de Nickel ou bien les richesses halieutiques Le risque de voir la Chine étendre son influence économique sur cette zone et alimenter cette puissance mondiale à notre détriment La France et la Nouvelle Calédonie ont su se respecter, se parler, s’écouter, se comprendre depuis les années dramatiques 1986-1988. L’Histoire entre la Nouvelle Calédonie et la métropole a pu être compliquée mais elle est forte, sincère, marquée et aujourd’hui porteuse d’avenir dans la paix. J’espère que le 12 décembre, la Nouvelle Calédonie restera au sein de la République Française. Les propos du Ministre de l’Outre-Mer tenus récemment sont déconcertants. Parler d’autonomie aux Antilles à quelques jours de ce référendum capital vient mettre à mal la volonté de la France de continuer à compter sur la force de ses territoires ultramarins. J’espère que la France continuera longtemps à être présente sur toutes les mers du globe et à prendre soin de ses territoires hors métropole, car ils constituent autant de richesse et de rayonnement pour notre pays. C’est dit ! |
