
On peut s’interroger sur la pertinence du sommet et le rapport final adopté à l’issue de la conférence des parties de Glasgow – COP 26 sur les changements climatiques organisée par l’Organisation des Nations Unies. Le texte est un compromis plein de contradictions. L’enjeu est pourtant de première urgence car notre planète est bien malade de son climat. Ses poussées de fièvre régulières nous le montrent. Mais, une fois encore, les puissants continuent de minorer les réalités au détriment de la survie d’une partie de notre humanité. (fin de non-recevoir pour les pays pauvres de l’aide promise par les pays riches lors de la cop21) On ne réagit que maintenant sur l’utilité d’outils pour mesurer l’avancée des engagements de chacun. On garde le charbon, Et on regarde l’eau monter sous les ponts. À quoi cela sert-il alors de réunir tant de personnes en un même endroit pour se dire que tout va mal si rien ne sort de ces grandes messes où la diplomatie l’emporte sur la survie. Que garderons nous de Glasgow ? Quelques mises en scène de communication pour dire que « le train c’est bien » et l’avion « c’est pas bon » ? Sans constater que cela n’a pas baissé le nombre d’avions mobilisés à cette occasion ! Les enjeux sont ailleurs : la qualité énergétique des logements, l’aménagement du territoire pour permettre de travailler là où l’on vit sans passer le tiers de son budget et le quart de son temps dans les déplacements, l’urgence d’une gestion pertinente des forêts et du papier, la relocalisation de nombreuses productions, sont autant de pistes de travail réalistes pour avancer face aux enjeux du défi climatique. C’est dit ! |
