
L’activité parlementaire, comme chacun sait, est intense depuis le début de l’année et notamment au Sénat où je suis mobilisé toute cette semaine.
Je leur ai rappelé ma position favorable aux 43 annuités effectives, sans prendre en compte l’âge.
Vice-Président de la commission d’enquête parlementaire sur la pénurie de médicaments, je participe aux auditions avec le regard de mon expérience professionnelle et l’impérieuse nécessité du responsable public que je suis, face au besoin d’apporter des solutions.
Les causes sont multiples et connues :
– La crise de l’énergie a conduit à fermer les verreries entrainant ainsi un manque de flacons.
– La hausse du prix des emballages (papier et carton)
– Le pic pandémique, cet hiver, en Chine, a généré une surconsommation du paracétamol sur un marché mondial tendu dès lors qu’un cinquième de la planète le sollicite.
– La baisse du nombre de pathologies hivernales ces deux dernières années en raison de la distanciation physique imposée a conduit à une sous production de certains antibiotiques. La reprise des contacts sans masque, a par conséquent fait augmenter les pathologies saisonnières notamment respiratoires, sans anticipation de la réponse médicamenteuse.
Mais, l’une des raisons de notre dépendance en la matière, responsable de cette fragilité, réside dans le prix du médicament tiré excessivement vers le bas dans l’espoir de faire des économies d’assurance maladie, avec l’effet pernicieux d’avoir asséché les moyens de recherches et de productions des laboratoires.
Il est donc indispensable de trouver rapidement un nouvel équilibre pour permettre notamment la création de stocks de sécurité et de donner des moyens pour créer les médicaments de demain.
Bien évidemment, je participe également au débat sur la réforme des retraites et serai attentif article par article, amendement par amendement, à quelques principes, notamment :
– Prise en compte d’un nombre d’années travaillées avant toute question d’âge pour tenir compte des carrières longues
– Prise en compte de la pénibilité de certains métiers
– Maintien des clauses particulières de certains régimes autonomes jusqu’en 2040 (à l’exception des nouveaux entrants)
– Prise en compte des trimestres travaillés pendant les études
– Prise en compte des trimestres « maternités et congés parentales »
A travers ce débat, le Sénat démontre toute son importance et sa volonté d’apporter un climat apaisé indispensable à la hauteur des enjeux, avec un regard différent dans l’intérêt général.
C’est dit !
